LA CONFÉRENCE FIN4Ag VU DE MA POSITION DE REPORTER CITOYEN
Reporter citoyen en plein travail, Crédit photo: Lorento Ken |
Près de 500 participants ont pris
part à la conférence de Nairobi co-organisée par le Centre technique
de coopération agricole et rurale (CTA)
et l'Association
Africaine du Crédit Rural et Agricole (AFRACA). Le prétexte étant celui de
réfléchir sur les nouveaux concepts de financement des chaînes de valeur agricole. La problématique
du développement de l’agriculture est de plus en plus préoccupante de manière à
être présent dans presque toutes les rencontres internationales. Présent à la
« Monetary of Kenya School »,
lieu où s’est déroulée la dite conférence, j’ai pu me faire une idée de la
position de chaque Etat, de chaque participant et de chaque panéliste. Les
notes qui suivent représentent le résumé des étapes du déroulement des
activités qui ont ponctué cette rencontre internationale sur le prisme de ma
position de reporter citoyen.
« Révolutionner le financement de la chaîne de valeur agricole »…
Tel était le thème exact de la
rencontre de Nairobi. Un thème cher au développement de l’ensemble des pays de
l’Afrique Caraïbe Pacifique (ACP). Le monde s’accorde à dire que le continent
africain est l’avenir du monde de part ses réserves, sa biodiversité, ses
terres, son environnement…etc. le développement de l’agriculture est le levier
sur lequel devrait s’appuyer nos Etats pour accroître leur PIB. Malheureusement,
plusieurs tardent à prendre des initiatives allant dans ce sens. Le
développement des chaînes de valeur apporterait une plus valeur aux producteurs
et vendeurs, de même qu’il résoudrait le problème de sécurité alimentaire au
sein des populations. Pour ce faire, c’est toute la chaîne qui doit être
repensée : de la production à la transformation, de la transformation au
stockage, du stockage à la commercialisation. A la fin, il faut des
financements. Le cœur du problème qui transparaît à des niveaux différents de
la chaîne. Des institutions financières et les Etats ont bien compris les
enjeux. Richard CHEDJOU d’Afriland First Bank du
Cameroun présent à Nairobi affirme que « notre banque a beaucoup à y
gagner surtout avec les expériences et leçons partagées ici en Nairobi ».
Les journées « Plug and play » et les sections thématiques…
Discussion en pleine session, crédit photo: Cyrille Nanko |
Tout aussi intéressant que
pratique, les thèmes débattus et l’engouement des participants ont confirmé
l’importance de cette réflexion internationale. Des jeunes aux talents incommensurables
ont présentés et défendus leur création. En effet, une série de TIC et de
plateformes mobiles développés et destinés aux parties prenantes et à faciliter
le financement de la chaîne de valeur ont attiré l’attention de plus d’un. De
ma position, j’étais stupéfait face à telle avancée de l’Afrique de l’Est en matière
de développement numérique en direction de l’agriculture, mais aussi de la
qualité des présentations. Les plus parlantes étaient sans aucun doute les présentations
d’Ensibuuko, Farmforce, et aWhere.
Les sections étaient tous courus
avec des questions qui n’en finissaient pas ! J’eu le sentiment qu’à
chaque présentation le temps imparti semblait bien court. Il était plus facile
pour le reporteur citoyen que j’étais d’aborder les panélistes et leur poser
des questions sur des axes que je n’avais pas compris ou bien de leur faire
part de mon point de vu. Plus aisé était encore l’obtention des vidéos, des
interviews tant des participants que des orateurs.
Le quotidien des reporteurs citoyens
De nationalités différentes, les
« social media reporter » ont contribué par leur travail et leur
sérieux au succès de la conférence FIN4Ag en Nairobi. Deux jours avant
l’ouverture, ils ont renforcé leur aptitude à user des réseaux sociaux pour
partager le contenu des différentes activités avec le reste du monde. Rédiger
des articles de blog, tweeter instantanément sur les présentations, réaliser
des interviews et des vidéos, porter les thèmes débattus sur facebook ou
linking ont forgé le quotidien de ces nouveaux journalistes d’un autre genre,
des « journalistes modernes ».
Porter la conférence en dehors de la « Monetary of Kenya School »,
afin de faire contribuer ceux qui n’ont pas pu faire le déplacement de Nairobi
et contribuer ainsi à affiner les conclusions. Ceci n’a fait que démontrer le
rôle catalyseur que peut avoir les réseaux sociaux dans le développement des
chaînes de valeurs agricoles. Le monde ne devient qu’un, il est plus facile de
trouver un producteur, un marché, une formation et même des financements.
Les visites de terrain ont
clôturé cette belle aventure. L’idée que j’avais de la définition et du
développement d’une chaîne de valeur a changé. L’expérience des autres pays
notamment de l’Afrique de l’Est a fait naître bien d’idées de projet que je
nourris déjà pour l’Afrique centrale. Toutefois, je reste très peu optimiste
quant à l’environnement que je retrouverai. Je veux tout de même croire que la
force de ma pensée me permettra d’oser.
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