LES ENSEIGNEMENTS DE LA CONFÉRENCE DE NAIROBI
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La
conférence
FIN4Ag : Révolutionner le financement de la chaîne de valeur agricole a été une initiative salutaire qui a inspirer plus d’un participant.
C’est ainsi que nous pouvons comprendre Mr Richard CHEDJOU l’un des
représentants de la première banque Camerounaise Afriland First Bank lorsqu’il
affirme « L’expérience que j’ai vu
notamment en Tanzanie sur le financement de la chaîne de valeur du lait m’a parue
assez intéressante et que l’on pourrait voir comment répliquer ça au Cameroun
sur les chaînes de cultures du Haricot et des céréales dans le Nord ».
A travers les différentes activités autour de la conférence, les participants
ont su s’abreuver à la bonne source, les techniques de financements ont été
largement partagées. Une question me revenait en boucle : Qu’est ce qui sera entrepris pour consolider
les acquis ?
Qu’est-ce que le financement de la chaîne de valeur agricole ?
La
chaîne de développement agricole est l’ensemble comprenant le financement du
projet, l’acquisition de la terre, la mise en culture, la récolte, la recherche
de marché et les techniques de préservation. Les partenaires au financement agricoles
y voient un secteur au risques élevés car, incapable de modéliser avec
précision le degré d’incertitude de la filière. Ceci est dû aux éléments que
constituent le risque : la morale des clients, les aléas climatiques,
l’absence de marché et l’absence de garanti entre autres. Le risque est donc inhérent
à l’agriculture ! Pour cette raison, les établissements financiers sont
très retissant à octroyer des crédits.
Quels avantages à mieux organiser le financement de la chaîne de valeur ?
La
gestion de la chaîne de valeur agricole permet de mieux apprécier les risques,
de consolider les liens entre les différents acteurs de la chaîne et donc de
réduire les coûts de financement afin d’atteindre les petits agriculteurs. Elle
s’accorde aussi à réduire les échecs de remboursement et d’entrevoir de
nouvelles relations entre les banques et les emprunteurs. Les attentes liées au
remboursement cèderons davantage place à la qualité de l’innovation telle
qu’expérimentée par la banque du centenaire de l’Ouganda. Cette
situation aura pour conséquence d’améliorer la qualité et la quantité des
produits. En plus, les problèmes d’insécurités alimentaires se verront réduits.
Le développement agricole entraînera le relèvement du produit intérieur brut et
réglera ainsi les problèmes de chômage.
Que retenir… ?
Plusieurs
expériences ont fait l’objet de partage durant ces 4 jours notamment à travers
les journées « Plug and Play ».
L’Afrique de l’Est se trouve très avancé dans l’expérimentation des techniques
innovantes du financement de la chaîne de valeur agricole. L’Afrique de l’Ouest
peu représentée et l’Afrique Centrale presqu’inexistante ont su capitaliser
leur déplacement. Nombreux sont ceux qui ont pris l’engagement de répliquer ces
innovations dans leur pays en tentant de prendre en compte les contextes qui
caractérisent leur territoire.
Richard
CHEDJOU, l’un des directeurs d’Afriland First Bank au Cameroun relève dans
cette vidéo les actifs capitalisés en même temps qu’il se projette sur l’avenir
une fois de retour dans son pays, sur les nouvelles actions que pourraient
expérimenter son institution.
En
s’achevant le 17 Juillet 2014, quelques questions ont retenues mon attention.
Comment l’Afrique centrale peut t’elle capitaliser ces acquits ? Est-ce
que l’environnement s’y prête ? Est-ce que Afriland First Bank possède les
éléments nécessaires pour améliorer le financement des chaînes de valeurs au
Cameroun ?
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